Carré Rouge - Art asiatique

Textile et soie

Selon la légende chinoise, dame Xiling, femme du légendaire empereur Jaune régnant au IIIe millénaire avant notre ère, aurait eu l’idée de filer la soie alors qu’elle prenait le thé à l’ombre d’un mûrier. Un cocon de ver tombant dans sa tasse, elle en déroula le fil en tentant de le retirer, et se mit alors à enseigner aux femmes l’art d’élever les chenilles.

La soie chinoise

Chose surprenante, l’archéologie fait remonter cette sériciculture - l’élevage du ver à soie - à des temps encore plus anciens que la légende. En effet, la première représentation d’un ver nous vient de la culture néolithique de Hemudu, vers 4900 av. J-C, tandis que des restes de cocons coupés suggèrent l’apparition de son élevage au Shanxi entre 3600 et 2000 avant notre ère.

Carré Rouge - Expertise Art asiatique
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Au fil du temps, la soie acquiert une place centrale dans la société chinoise en ce que le costume devient un uniforme dont, au sein d’une société très hiérarchisée, on identifie le porteur au premier regard. A cet égard, le vêtement de l’empereur est un bon exemple de la haute charge symbolique qui lui est rattachée.

Au contraire du Japon, l’Empire du Milieu n’a pas connu de dynastie unique. Plusieurs se sont succédées, dont certaines d’origine étrangère, toutes ayant pour point commun de s’être imposées par la puissance militaire.

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L'étoffe d'un chef

La dynastie Qing par exemple, qui régna de 1644 à 1911, trouvait ses origines en Mandchourie, à l’est de l’actuelle Mongolie. Soucieux de se siniser, sans pour autant désireux de voir la minorité mandchoue absorbée par la majorité chinoise, les empereurs Qing adoptèrent donc deux tenues principales : le costume de cour, dérivé de la dynastie précédente des Ming, et le costume faste, reproduisant le costume mandchou originel.

Poursuivant ce même objectif, tout fonctionnaire de l’administration impériale se voyait également imposer, dans les circonstances officielles, un habit de coutume mandchoue. L’habit devint donc pour le souverain un instrument de légitimité et de domination, à tel point que furent codifiés dans un recueil toute l’étiquette vestimentaire de la cour Qing, faisant correspondre à chaque membre une ou plusieurs tenues, fonction de son rang, de la saison et des circonstances. Ceci explique la difficulté pour le néophyte à identifier la provenance, la période, ou la fonction d’une pièce textile.

C’est pourquoi Carré Rouge, grâce à la connaissance de ses trois experts, se propose de vous fournir une estimation gratuite de toute pièce textile que vous posséderiez, qu’il s’agisse d’une robe, d’une chemise, d’une ceinture, d’un chapeau, ou même de tout textile à fins décoratives, tels que des tentures ou coussins. De cette façon, vous avez l’assurance de connaître avec exactitude la valeur de ces pièces.

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